dimanche 27 avril 2014

Le Principe de Don Quichotte : réponse à Michel Onfray

Réponse au philosophe Michel Onfray à propos de son livre :
"Le Réel n'a pas eu lieu".
Sous-titre : Le Principe de Don Quichotte.

(Article rédigé après une discussion sur le sujet avec Dominique Aubier)


Quel titre étrange, niant l'existence de la réalité. Elle n'a pas eu lieu ? Comme la Guerre de Troie ? Quelle négation mystérieuse, quel déni… de soi-même. À mon sens, ce titre témoigne d'une profonde douleur, où l'auteur pose en principe d'inexistence quelque chose qui le fait souffrir. Pour supprimer cette douleur, il en postule l'inexistence de la cause. Une sorte de thérapie en soins palliatifs ? J'ai donc écrit au philosophe pour identifier avec lui ce qui le tourmente. De toute évidence, c'est Don Quichotte. D'un bel instinct il a repéré d'emblée le fauteur de troubles, le fameux chevalier de la Manche. Procès en "non-lieu" ?

Le roman de Cervantès commence par cette phrase : "dans un lieu de la Manche dont je ne veux pas me rappeler le nom". En un lugar de la Mancha… Le mot lieu est le troisième mot apparaissant dès l'ouverture de Don Quichotte. Le Lieu est bien en cause dans le titre de Michel Onfray pour qui il n'y a pas de lieu.
Or Don Quichotte débute précisément sur l'affirmation contraire : en un lieu. En un lugar. Ce lieu existe. Même s'il n'est pas nommé. Ou plutôt si : le lieu est bien identifié par Cervantès, mais il préfère ne pas le nommer.  Pour en connaître le sens, il faut se référer au cryptage utilisé par Cervantès. Un cryptage hébraïque, comme l'ont démontré Dominique Aubier et Ruth Reichelberg.
Lugar, le lieu, c'est un des noms de l'immanence divine dans la doctrine hébraïque. En hébreu cela s'appelle le Maqom, le Lieu.   
 ה-מקום
Car Dieu est le Lieu de tout mais le tout n'est pas son Lieu.
Est-ce ce lieu-là qui gène tant le très matérialiste Michel Onfray ?

Et il appelle Principe de Don Quichotte l'affirmation du non-lieu ?
Mystérieuse inversion !
Avec quel génie se rend-il à l'objet qu'il faut nier : la métaphysique soutenant l'existence du Réel indispose le philosophe. Est-ce là ce "mal qui vient de plus loin" ? Négation du Lieu, négation de l'esprit, négation du Principe ?

Affirmation du néant. Et imposture plaisante : Onfray tente de détourner la vocation de Don Quichotte pour en faire le héros de sa philosophie ultra matérialiste (donc négationniste) alors que le chevalier est justement le héros des actes inspirés par le Principe du Lieu.

Aucun héros littéraire n'affirme mieux son existence que Don Quichotte qui n'a cesse de dire je sais qui je suis. Reste à trouver qui il est exactement. C'est tout le travail d'enquête mené par Dominique Aubier dans sa série d'ouvrages sur Don Quichotte. Et voilà que surgit un petit philosophe de poche qui du haut de sa péremptoire tire du chapeau une vindicte nihiliste ? Bah, me suis-je dit : pour nier une chose, il faut de toute évidence en recevoir d'abord l'affirmation. La négation étant un retournement secondaire de l'information première. C'est l'esprit qui toujours nie, dont parle Goethe. La négation, en tant que phénomène d'inversion du vrai, est un principe bien identifié dans le Zohar.
Le livre de Michel Onfray m'a fait penser à ce qui était arrivé de son vivant à Cervantès. Un coquin (c'était sans doute l'écrivain Lope de Vega) avait écrit un "faux-Don Quichotte". Et le vrai, celui de Cervantès, dans le tome 2 de ses aventures, s'en amuse. Je crois que Michel Onfray est exactement dans la même (im)posture. Il s'improvise commentateur de Don Quichotte qu'il tente de tirer à soi, dans le camp des nihilistes. Qui peut croire qu'il réussira ? La négation est un excellent signe confirmant — par inversion — la thèse qu'elle prétend détruire. La négation apportant la preuve de la validité de ce qu'elle prétend anéantir.
Dès lors on ne peut rien reprocher au philosophe, puisqu'il est le jouet de l'entité négationante "Cela", issue du processus bien connu des kabbalistes : "Ceci" créa "Cela".

Ce qui m'a épaté chez Onfray,  c'est son esprit terre à terre. À aucun moment il ne décolle. Il n'envisage jamais que Cervantès ait pu user de métaphores. Le philosophe prend tout au pied de la lettre, pour lui, un moulin est un moulin. Un plat à barbe est un plat à barbe. Il est exactement dans la situation de l'un des personnages de Cervantès qui se dispute avec Sancho au sujet de l'âne. Don Quichotte monte à cheval : monture du prophète. Sancho a des affection plutôt "asinières".
Tout Don Quichotte est codé de cette manière. Avec en plus, un sur-codage en hébreu où les mots originaux castillans de Cervantès se mettent à expédier des messages subliminaux.

A découvrir : Bataille pour Don Quichotte.

Quichotte : Qué-chott = vérité
Le chevalier s'avance dans la plaine de Montiel : Manatiel = "ma part du système divin".
Il porte une Rondacha antigua = "passer avec joie la porte ancienne"
Accompagné d'un chien Galgo corredor = "découvrir le message à l'intérieur".


Don Quichotte, prophète d'Israël, aux éditions Ivréa.


Sur le plateau de La Grande librairie Michel Onfray présentait le 1er volume de la Contre-histoire de la littérature intitulé  Le réel n’a pas eu lieu, le principe de Don Quichotte. Ambition affichée : nous apprendre à bien lire. Selon Onfray, le héros de Cervantès est le dénégateur, un idéologue qui donne tort au réel plutôt que de reconnaître l’erreur de ses idées, qui ne veut pas voir le Réel, qui court d’échec en échec…. Ce livre se veut être l’explication d’un  mécanisme, la naissance de la mauvaise foi dont Cervantès n’est pas conscient. Joann Sfar, autre invité de F. Busnel, fait dire au philosophe, dans un de ses dessins, il faut nier le déni. Un retournement inattendu. Laissons la conclusion à Don Quichotte :  j’ai fait tout ça pour que Onfray en parle (Sfar). A noter que Sfar signifie Séfer — ce qui en hébreu désigne le Livre. Réponse du Livre au Négateur ?

dimanche 6 avril 2014

Emmanuel Valls, Anne Hidalgo : l'énergie de Don Quichotte déboule en France

Emmanuel Valls, Anne Hidalgo : l'énergie de Don Quichotte déboule en France

(Synthèse d'une discussion avec Dominique Aubier)

La terre a tremblé en France le jour même où le nouveau Premier Ministre Emmanuel Valls a fait son discours de politique générale à l'Assemblée Nationale… Signe que ça va bouger pas mal et que le territoire va devoir se secouer un peu de ses scories et vieilles habitudes?
Un séisme serait-il en préparation ?

Un fait divers a fait la une du journal télévisé national : âgé de huit ans, jouant à cache-cache, le petit Mohammed s'est retrouvé bloqué dans un cube de béton aux abords d’un stade de football. Les pompiers ont réussi à le dégager après une opération délicate qui a nécessité des marteaux-piqueurs et des scies à béton.

Les faits, relatés dans la presse, sont les suivants : venu jouer au foot dans un stade, à Roubaix, le petit garçon s'était caché dans un cube de béton dont il ne parvenait plus à s’extraire. Dans un premier temps, les pompiers ont essayé de libérer l'enfant en le tirant vers l’ouverture sur le haut du bloc de ciment, après l’avoir enduit d’huile et de savon. Mais rien à faire. À 18h, ils ont dû faire intervenir l'équipe de sauvetage spécialisée. Après que les pompiers lui ont fourni pour sa protection un masque et des lunettes, ils ont installé des bouteilles d'oxygène. Ils ont suspendu les opérations, le temps que sa mère vienne le rassurer. Ensuite, armés de deux marteaux-piqueurs et une scie à béton, ils brisé le mur de béton, non sans rencontrer de sérieuses difficultés.
« Sa jambe était pliée et l'opération, déjà peu courante, en a été compliquée », explique l'officier des secours. Une fois dégagé, le petit a été libéré de sa prison de ciment. Il a été emmené, conscient, sur une civière dans un véhicule des pompiers, sous les applaudissements et les cris de joie des parents et des badauds.

Le même jour, un autre événement touchait la France puisque le président de la République venait de nommer un nouveau premier ministre. Sur le plan d’unité, de toute évidence, les événements sont liés, puisque les médias ont traité à égalité d’importance la mésaventure du petit Mohammed et la nomination du Premier Ministre.

Voici donc M. Emmanuel Valls promu aux hautes fonctions d’État de Premier Ministre. Il serait donc possible, en appliquant le technique de lecture initiatique du plan de cohérence, de lire et détecter ce qui attend le nouveau Premier Ministre.
Le voici propulsé tout en haut de la hiérarchie. Appelé au secours après des élections municipales qui ont ébranlé la quiétude du parti présidentiel.
Décryptage des symboles : qui est le petit garçon ?

Une image de la France, jouant à cache-cache avec elle même, engouffrée dans une impasse mortelle ? Un piège dont elle ne pourra sortir toute seul ? Pas de panique, les secours arrivent pour désincarcérer le gamin — le pays. Mais pour y parvenir, il ne suffit pas de réformer ou de graisser les rouages — enduire de lubrifiant les corps constitués et les administrations —, il sera nécessaire de faire appel au marteau-piqueur, à la scie à béton pour briser la prison de ciment. Belle image décrivant le tunnel dans quoi la France est enchâssée. Le pays s’est coulé dans un coffrage idéologique qui fige toute initiative. Mais le présage est très positif, puisque les pompiers ont réussi à libérer l’enfant. Image des secours arrivant à temps et adoptant la bonne technique. Il a cependant fallu aider l’enfant à supporter l’opération, lui parler, lui expliquer, et le protéger. Même pédagogie dont devra user M. Valls s’il veut réussir : il devra affronter à bras le corps l’épaisseur du béton, tout en expliquant très calmement et précisément aux Français ce qu’il veut faire et comment il compte s’y prendre. En usant de quelles armes ? Celles du petit socialisme de pépère ?
Les Français, finalement, comme le petit garçon de l’histoire, comprendront parfaitement qu'il soit nécessaire d'employer les gros moyens. Le gamin s’était tordu le pied — toute notre culture a le pied tordu — et le moindre mouvement lui fait mal. Notre pays est tout à l’image du corps de l'enfant. Enfourné dans un bloc — celui des idées reçues, du rationalisme à tout crin, de l'idéologie matérialiste en béton armé — incapable de se libérer par lui-même, mais patient et résigné. Le gouvernement, sous la direction de M. Valls réussira-t-il à désincarcérer le pays ? Avec quelle énergie ?

Poursuivons notre enquête :
M. Valls, d’origine espagnole catalane, a opté, dans sa jeunesse, pour la nationalité française. Il a accompli ainsi à titre personnel un itinéraire très intéressant qui rejoint celui dont a parlé Dominique Aubier à propos de Don Quichotte : le montreur de marionnettes, Gayferos, traverse les Pyrénées et se réfugie en France, emmenant avec lui Mélissande, direction Paris. Autrement dit, l’énergie emmène avec elle la Connaissance et d’Espagne, elle passe en France, conformément à la prophétie Obadia dans la Bible.
M. Valls a, dans sa biographie, réalisé ce transfert. Le voici nommé Premier Ministre. Il se pourrait bien qu’il insuffle l’énergie à son pays d’adoption, l’ayant convoyée à titre personnel depuis Barcelone, ville dans laquelle Don Quichotte a déposé ses armes.
Transfert d’énergie confirmé par l’élection de Mme Hidalgo à la Mairie de Paris. Elle est la première femme élue à ce poste dans la capitale et, comme M. Valls, elle est d’origine espagnole. Incarnerait-elle une image de Mélissandre qui, dans Don Quichotte, arrive à bon port dans Paris ? Élucubrations diront les rationalistes ?
J’en m’en tiens au nom de la nouvelle Maire de Paris : elle s’appelle Hidalgo. Qui est l’hidalgo dans cette histoire ?
Quand j’entends le nom de « hidalgo », me disait Dominique Aubier, moi, culture générale oblige, je pense automatiquement à Don Quichotte, au roman de Cervantès dont le titre officiel est : L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche. Et de fil en aiguille, le nom de Paris est mentionné 18 fois dans le roman de Cervantès. 18 en hébreu, c’est « Haï », la vie. L’énergie est bel est bien arrivée en France : cela devient visible au travers des personnalités d’origine espagnole prenant les responsabilités, fortement imprégnées de culture hispanique et tout imbibées — à leur insu — de pensée quichottienne. On peut dire que leur élection "vient de plus loin".

Cependant le transfert de l’énergie proprement dit, il été réalisé en toute conscience, par Dominique Aubier en tant qu’initiée, en 1992, quand quittant Carbonéras elle vint s’installer en Normandie, emportant avec elle tout son savoir sur Don Quichotte. La nouvelle édition (en deux temps) de Don Quichotte prophète d’Israël a pleinement inscrit sur le territoire français l’arrivée de la Connaissance. Cette édition est un acte politique majeur, réalisé par un initié dont les gestes ont une portée civilisatrice. La nomination de M. Valls, non pas en tant que socialiste mais en tant que transfuge hispanique d’énergie sur le sol français, l’élection de Mme Hidalgo à la Mairie de Paris marqueur nominal de l'Hidalgo arrivé à Paris — c'est à dire Don Quichotte déboulant en France— sont marqueuses de la mise en œuvre de cette énergie.

Il ne s'agit don nullement d'être — ou ne pas être socialiste, libéral ou d'extrême gauche ou extrême droite — mais de considérer la portée symbolique de la nomination de l'énergie d'origine hispanique — quichottienne.

En tant qu’initiée, Dominique Aubier a repris les armes du Quichotte pour les introduire en France, en publiant sa série de livres sur Don Quichotte. Ces armes — ce marteau-piqueur qui fera céder le béton — ces sont les critères de la Connaissance, déployés tout au long de ses livres. Elle a inscrit l’énergie dans l’Hexagone. Il n'est pas étonnant que des responsables politiques en métabolisent l'inscription. Cette énergie protège le pays alors même que l’on ne s’en aperçoit pas. C’est le propre de l’action d’un initié qu’apporter une protection sur son environnement par leur seul fait de son œuvre. Cette œuvre est un acte libératoire… qui finira par dégager les rétentions — la prise d'otage qui opprime l'esprit prendra fin, et de surprenantes ouvertures vont se présenter…