samedi 18 novembre 2017

Une grande leçon de vie. Par Dominique Aubier. Texte inédit.

 Une grande leçon de vie.
 Voici un texte inédit de Dominique Aubier.


Première leçon : s'écouter.
« — Laisser les images profondes insister autant qu'elles le veulent dans l'esprit. 
— Lire en elles littéralement les descriptions de ce qui cherche à se faire comprendre. 
— Apprendre à traiter le contenu mental comme le texte à expliquer en cours de littérature.
— Concevoir l'enseignement littéraire avec la générosité convenable à la formation requise par la vie quand elle attend de tout être qu'il sache épuiser le secret du message fixé en lui. — Faire science de l'Intuition. Mais aussi, doctrine de l'Évolution et de ses critères.

Car notre vie décalque le processus évolutif. Et faute de le savoir, il arrive que nous parvenions au bout du chemin noir, sans nous douter que l'issue existe, et qu'il suffit de se retourner.

J'étais alors hantée par le suicide. Mais cette hantise m'indiquait surtout qu'il y avait lieu de mourir à une étape de ma vie. Non à la vie elle-même si riche d'avenir, à chaque instant. Le suicide n'est pas seulement un crime contre l'être. C'est aussi une erreur contre soi. Il interprète l'aveuglement de la personne en face d'une situation qu'elle estime sans issue, et qui l'est probablement. Mais qu'une situation caractérise l'achèvement d'une phase d'existence, et par là, marque du signe de la mort l'endroit de la fin, ne signifie aucunement que les choses s'arrêtent. Il suffit de conduire, ou d'aider la personne à conduire l'énergie vers le point opposé à la situation qui tue. Là se trouve la sortie. Le conseil d'y aller au demeurant est murmuré tout autour de nous par l'environnement. À nous d'en percevoir le chant.

L'avis à prendre n'était pas seulement d'obliquer en direction de la solitude. Il était également contenu dans les représentations qui offusquaient alors mon imagination. Je me devais de repérer le point où les choses se divisent. Et c'est ce que montraient les scènes naturellement marquées par mes yeux quand le regard tombait sur l'alentour. Tout autour de moi semblait être en identité profonde avec ce qui me concernait intimement. Ces scènes de la vie cernaient positivement le motif qui, intérieurement, cherchait à se rendre conscient. Il suffisait de consulter l'immédiat pour savoir deux choses : que mon avenir était obturé sur une de ces branches, que la solution ouverte se tenait du côté du mouvement. Il fallait donc courir vers le changement.

Dans cette schématisation se trouvait aussi l'enseignement : apprendre qu'il y a toujours Droite et Gauche, que la division caractérise violemment les situations terminales, que ce profil finit par stigmatiser toute entreprise vivante. C'est le croquis fondamental de l'Évolution. Il dirige aussi nos existences. C'est pourquoi, dans le chemin qui nous invente, il existe des lieux, carrefours où la direction à prendre importe énormément. Chaque fois qu'une phase d'existence s'achève, l'acte de clôture s'accompagne d'une relance de l'énergie.
La porte qui se ferme à Gauche fournit le dynamisme même de l'ouverture à Droite, où fuse en force l'avenir. Voilà pourquoi il faut se familiariser avec les images biologiques décrivant les cycles. Elles fournissent les représentations qui permettent de suivre les mouvements de notre vie. Car là aussi, tout se constitue en fonction de l'arborescence Droite - Gauche.

À Gauche, l'arrêt. À Droite, le conduit qui respire l'air de l'avenir. Chaque étape de notre existence s'enferme dans l'unité d'un cycle. Arrêt de la manifestation au bout d'une branche. De l'autre côté, une situation neuve se compose qui finira elle aussi en enclos d'où sortir… En hébreu, on ne dit pas la Vie, mais les Vies. Il faut vivre ses vies comme autant de perles fermées sur leur sens pour accomplir le collier complet de la Vie. »


Pour suivre les travaux de Dominique Aubier, on peut regarder du côté de kabbale-kabbalah un Blog qui s'inspire de son œuvre. 

Et pour ceux qui dispensent des cours s'inspirant des enseignements de Dominique Aubier : toujours veiller à citer correctement la source. Qui te l'a dit ? Qui te l'a enseigné ? Qui te l'a expliqué ? C'est dans ce respect que la communication se transmet dans le vrai sens de la "tradition". Ne pas citer correctement, c'est détourner la source.

4 commentaires:

Binoclard a dit…

S'il vous plait, ménagez nos yeux.
Un texte blanc sur un fond rouge sang, ça se lit mal.
Sinon, très bon contenu, merci

Binoclard a dit…

merci

Anonyme a dit…

Il faut lire ses livres, elle est superbe et géniale, elle nous donne des clés pour continuer à travailler, même sans avoir son savoir immense, mais avec beaucoup d'espoir et d'espérance...

Lecteur curieux a dit…

Ne pas se laisser rebuter par la première lecture. Tenter d'aller jusqu'au bout, même à petites doses. Surtout relire, relire, relire.